argent sale le poison de la finance

Ilparait trés utile de signaler que la banque Wachovia a fait l'objet de plusieurs mise en examen puis d'amendes par les autorités financières et juridique américaines, pour sa participation active au blanchiment d'argent de la droque de cartels sud américains : voir le film [1] diffusé le 11 sept. 2012 par France 5 11 septembre 2012 à 22:11 Télé7 Jours : L'Argent sale : le poison de la finane (Droit de suie) - 03/01/16 - Bande-annonce Lepoison de Morgane | Margot Bruyère | | | Roman | Roman | Cesoir Documentaire Argent sale, le poison de la finance Géopolitique par Nicolas Glimois Mardi 11 septembre de 20:40 à 21:25 sur France 5 Voir dans la grille Nestlé et le business de l'eau en bouteille : Economie par Urs Schnell, Res Gehriger : Mardi 11 septembre de 20:50 à 22:20 sur Arte Voir dans la grille FILM Restless Drame réalisé en Voyageau royaume de l'argent sale. De la Calabre à Londres, de la Suisse à l'Allemagne, le réalisateur part sur les traces de cet argent que l'on ne voit pas et dont on ne parle pas. nonton film rab ne bana di jodi dubbing indonesia. Publié le 21 sept. 2020 à 1138Des montants astronomiques d'argent sale, transitant pendant des années par les plus grandes banques du monde. Une enquête publiée dimanche soir par le Consortium international des journalistes d'investigation ICIJ, qui avait été à l'origine des Panama Papers », a pointé de graves carences de la régulation du secteur bancaire. Les profits des guerres meurtrières contre la drogue, des fortunes détournées des pays en développement et des économies durement gagnées volées dans le cadre d'une pyramide de Ponzi ont tous pu entrer et sortir de ces institutions financières, malgré les avertissements des propres employés des banques », détaille l'investigation, menée par 108 médias internationaux, de 88 milliards de dollars, 5 grandes banques impliquéesCeux-ci se sont appuyés sur des milliers de rapports d'activité suspecte » adressés aux services de la police financière du Trésor américain, FinCen, par des banques du monde entier. Ces documents, compilés par les banques, partagés avec le gouvernement, mais gardés hors de la vue du public, exposent le gouffre béant des garanties bancaires, et la facilité avec laquelle les criminels les ont exploitées », assure le média américain Buzzfeed News, en préambule de son documents - baptisés FinCEN Files » - portent sur milliards de dollars de transactions, qui ont circulé entre 1999 et 2017. L'investigation pointe notamment du doigt cinq grandes banques - JPMorgan Chase, HSBC, Standard Chartered, Deutsche Bank, et Bank of New York Mellon - accusées d'avoir continué à faire transiter des capitaux de criminels présumés, et ce même après avoir été poursuivies ou condamnées pour faute informations bien connues » selon Deutsche BankDans un communiqué, la Deutsche Bank a assuré que les révélations du Consortium étaient en fait des informations bien connues » de ses régulateurs et a dit avoir consacré d'importantes ressources au renforcement de ses contrôles » et être extrêmement attentive au respect de ses responsabilités et de ses obligations ».HSBC, Standard Chartered et Bank of New York Mellon ont assuré de leur côté à Reuters respecter les législations en vigueur et tout faire pour combattre le crime financier. JPMorgan a déclaré à BuzzFeed que des milliers d'employés et des centaines de millions de dollars sont consacrés au soutien des efforts de maintien de l'ordre et de sécurité nationale ».L'investigation pointe aussi l'impuissance des autorités américaines dans la régulation de ces transactions. Dans un communiqué publié avant la diffusion de cette enquête, la police financière du Trésor américain a averti que la diffusion des rapports d'activité suspecte était un crime » qui peut avoir un impact sur la sécurité nationale des Etats-Unis ».Source AFPComment affronter la montée des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intérêt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour évoluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rédaction des Echos est précieuse. Chaque jour, nos enquêtes, analyses, chroniques et édito accompagnent nos abonnés, les aident à comprendre les changements qui transforment notre monde et les préparent à prendre les meilleures découvre les offres Publié le 12/04/2014 à 1448 C’est l’information insolite du week-end à Hollywood Le Loup de Wall Street de Martin Scorsese, dans lequel Leonardo Di Caprio campe un trader qui s’enrichit de façon douteuse, aurait lui-même été financé par de la corruption. The Hollywood Reporter révèle en effet que deux producteurs américains, Brad Krevoy et Steve Stabler, ont déposé une plainte auprès d’un tribunal de Los Angeles, accusant la société de production du film d’avoir utilisé de l’argent issu de détournements ou de corruption de fonds, et de vols. Cette société de production, nommée Red Granite, est dirigée par Joey McFarland et Riza Aziz, le beau-fils du Premier ministre malaisien, et financée grâce à de l’argent provenant principalement de l'Asie et du Moyen-Orient. Les transactions ont été conçues pour dissimuler la nature, l'emplacement, la source, la propriété ou le contrôle des recettes de ces activités illégales », accusent Brad Krevoy et Steve Stabler. Ces fonds mal acquis investis dans Red Granite auraient servi dans de nombreuses transactions financières aux Etats-Unis, dont le financement du Loup de Wall Street et le financement séparé de Dumb and Dumber To la suite de Dumb and Dumber, ndlr ». Dans un communiqué, Red Granite a de son côté dénoncé des allégations fausses, malveillantes et sans fondement » après la plainte déposée par Brad Krevoy et Steve Stabler. Mais les accusations de corruption autour du carton de Martin Scorsese ne sont pas nouvelles. De récentes révélations sur sa fortune personnelle ont également privé le producteur Riza Aziz d’invitation à la dernière cérémonie des Oscars. Jean-François Gayraud, né en 1964[1], est un commissaire général de la police nationale française, ancien élève de l'École nationale supérieure de la Police ENSP, Saint-Cyr-au-Mont-d'Or. Biographie Il est docteur en droit de l'université Panthéon-Assas en 1990[2], diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris IEP, service public, diplômé de l'Institut de criminologie de Paris, et du Centre des hautes études sur l'Afrique et l'Asie modernes CHEAM. Il est aussi auditeur diplômé de l'Institut national des hautes études de la Sécurité et de la Justice INHESJ et du Centre des hautes études du ministère de l'Intérieur CHEMI. Il a initié une nouvelle réflexion sur le crime à partir de la géopolitique, afin de donner corps à une géopolitique et à une géoéconomie du crime ». Ses travaux portent en particulier sur l'articulation entre phénomènes criminels en cols blancs et autres et crises financières nées de la dérégulation des marchés. Il est intervenu devant la commission spéciale du Parlement européen sur la criminalité organisée, la corruption et le blanchiment de capitaux »[3]. Il est lauréat du prix Giovanni-Falcone qui lui a été décerné en 2014 par le Conseil de l'Europe et la ville de Strasbourg. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 1er janvier 2016 et est titulaire des Palmes académiques depuis la même année chevalier en 2016 ; puis officier en 2021. Œuvres Livres La dénonciation, PUF, Paris, 1995. Le vol, avec David Sénat, PUF, Paris, 2001. Le terrorisme, avec David Sénat, PUF, Paris, 2002 et 2006. Le monde des mafias géopolitique du crime organisé, Odile Jacob, Paris, 2005. Réédition en format poche en 2008 traduit en italien Divorati dalla mafia, Elliot Edizione, 2010 et en espagnol El G9 de la mafias en el mundo, Ediciones Urano, 2007 Showbiz, people et corruption, Odile Jacob, Paris, 2009. La grande fraude crime, subprimes et crises financières, Odile Jacob, Paris, 2011[4]. Le renseignement criminel, avec François Farcy, CNRS éditions, 2011. Réédition en format poche en 2014. Géostratégie du crime, avec François Thual, Odile Jacob, 2012. L'Art de la guerre financière, Odile Jacob, 2016. Traduit en russe Геостратегия преступности, éditions KNT, 2014. it I Nuovi Orizzonti del Crimine Organizzato, avec Jacques de Saint-Victor, Edizioni di storia e studi sociali, 2013. Le nouveau capitalisme criminel, Odile Jacob, 2014, 350 p[5]. it Colletti Criminali. L'intreccio perverso tra mafie e finanze, Castelvecchi, 2014. L'art de la guerre financière, Odile Jacob, 2016. Théorie des hybrides terrorisme et crime organisé, CNRS éditions, 2017. Ouvrages collectifs Histoires ordinaires de fraudes, Eyrolles, Éditions d'Organisation, 2011. Violences et société aujourd'hui, Sciences humaines éditions, 2011. Dictionnaire de la violence, Presses universitaires de France, 2011. La finance pousse au crime, Éditions Choiseul, 2011. The MacGraw-Hill Homeland Security Handbook, David Kamien Editor, 2012. Il Caso Guidici. Nicolas Guidici la misteriosa morte del giornalista che indago sui poteri forti di francia, Alpine Studio, 2012. Crise financière et modèles bancaires, Réseau Financement alternatif, 2012. Dictionnaire historique et juridique de l'Europe, Presses universitaires de France, 2013. Leopoldo Franchetti, La Sicilia nel 1876. Le condizioni politiche e amministrative, introduzione di Jacques de Saint Victor, postfazione di Jean-françois Gayraud, Edizioni di storia e studi sociali, Palermo, 2013. Technology against Crime, Lyon, juillet 2013. Penser un monde nouveau. 50 entretiens politiques, L'Humanité, 2014. Interdisciplinary Insights on Fraud, Cambridge Scholars Publishing, 2014. Postface Paradis fiscaux enjeux géopolitiques, Vincent Piolet, éditions Technip, 2015, 2019. Etats de la radicalisation en France, sous la direction de Fethi Benslama, coll. Le genre humain, Le Seuil, 2019. Articles Il est l'auteur de nombreux articles parus dans les revues Cités, Revue française de criminologie et de droit pénal, Les Cahiers de la sécurité, Politique américaine, Revue internationale de criminologie et de police technique, Sciences humaines, Sécurité globale, Historia, Défense nationale, International journal on criminology, Études, Projet, Recherches internationales, Questions internationales, Confluences, Politique internationale, Conflits, etc. Reportages et documentaires interviews Les nouveaux maîtres du monde » de Jean-Luc Léon, Album Productions, 2011 1re diffusion Canal Plus. La crise un crime en col blanc », France 2, février 2012. Sport, mafia et corruption » de Hervé Martin Delpierre, Arte, mai 2012. Argent sale, le poison de la finance » de Nicolas Glimois, France 5, septembre 2012. Noire finance » de Fabrizio Calvi et Jean-Michel Meurice, Arte, octobre 2012. Le monde d'après » de Jean-Pierre Cottet, France 3, 8 octobre 2012. Infrarouge dans le secret du crime financier », France 2, 11 juin 2013. Trafics », France 5, de Frédéric Ploquin et Julien Johan, septembre 2018. Références ↑ BNF 12481668. ↑ SUDOC 041368800. ↑ Intervention de Jean-François Gayraud. ↑ Jean-François Gayraud sur TV5 Monde présente son livre La Grande Fraude. Crime, Subprimes et crises financières. ↑ Capitalisme mafieux », 1er mars 2014. Liens externes Notices d'autorité Fichier d’autorité international virtuel International Standard Name Identifier CiNii Bibliothèque nationale de France données Système universitaire de documentation Bibliothèque du Congrès Gemeinsame Normdatei Bibliothèque nationale de la Diète Bibliothèque royale des Pays-Bas Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale Bibliothèque universitaire de Zagreb WorldCat Id WorldCat Entretien avec Jean-François Gayraud sur Rue89, 30 mars 2014 Catégories Commissaire de police FrancePolicier françaisJuriste françaisÉcrivain français du XXIe siècleÉlève de l'Institut d'études politiques de ParisDocteur en droit de l'université Panthéon-AssasDirection de la surveillance du territoireChevalier de la Légion d'honneurChevalier des Palmes académiquesNaissance en 1964Dernière mise à jour de cette page le 24/09/2021. Les Décodeurs FinCEN Files La nouvelle enquête conduite par l’ICIJ et 108 médias internationaux montre que les plus grandes banques mondiales restent poreuses au blanchiment d’argent et peinent à lutter contre la circulation de l’argent sale. Article réservé aux abonnés Stratégiques et vitales pour l’économie, les banques sont devenues, au fil des crises financières, l’un des secteurs les plus régulés au monde. Pourtant, malgré les règles et les contrôles, le secteur bancaire mondial reste poreux au blanchiment d’argent et peine à lutter contre la circulation de l’argent sale, selon les FinCEN Files », la nouvelle enquête conduite par le Consortium international des journalistes d’investigation ICIJ avec le site d’information américain BuzzFeed News et 108 médias internationaux, dont Le Monde. Cette enquête se fonde sur l’examen de plus de 2 100 rapports d’activité suspecte » suspicious activity reports, SAR transmis par des banques du monde entier à l’autorité de lutte antiblanchiment américaine, le FinCEN Financial Crimes Enforcement Network. Ces SAR sont l’équivalent américain des déclarations de soupçon que doivent transmettre les banques françaises à la cellule antiblanchiment Tracfin, dès lors qu’elles soupçonnent un risque de blanchiment, de financement du terrorisme ou de contournement de sanctions et d’embargos. Une circulation passive Ces rapports ultraconfidentiels représentent un total de près de 2 100 milliards de dollars 1 773 milliards d’euros de transactions suspectes, réalisées pendant près de vingt ans, de 1999 à 2017. Ils montrent que les banques, qui assurent l’essentiel des transactions financières internationales, font parfois circuler passivement, à travers les comptes bancaires de personnes ou de sociétés qu’elles n’ont pu identifier, de l’argent susceptible de relever du blanchiment, issu d’activités illégales fraude fiscale, argent du crime, trafic de drogue, d’armes, d’œuvres d’art, etc.. La banque joue le rôle de la voiture dans laquelle les cambrioleurs fuient après le braquage » – Thomas Creal, expert en criminalité financière Ces documents ont été obtenus par BuzzFeed News. Ils sont en grande partie issus de la fuite de dossiers collectés par la commission d’enquête du Congrès américain sur les ingérences supposées de la Russie dans la campagne présidentielle de 2016, qui a abouti à la victoire de Donald Trump. Ces déclarations de soupçon, qui ne représentent que 0,02 % des SAR reçues par la cellule antiblanchiment américaine entre 2011 et 2017, se limitent donc à une série de personnalités, d’entreprises et de banques liées de près ou de loin à l’affaire russe. Mais si le prisme de l’enquête est avant tout américain, ces documents révèlent incidemment l’ampleur des mouvements suspects d’argent transitant par les plus grandes banques mondiales. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. 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Au crépuscule de sa vie, elle est dans l’incapacité physique et mentale de céder pacifiquement à la génération de l’indépendance le pouvoir de disposer de leur pays. Les élections n’ont jamais été ni le printemps des démocraties ni l’hiver des dictatures. Elles ne font que plébisciter des choix faits ailleurs. Dans un système dominé par la rente et par l’armée, on rentre propre, on sort sale ». Qui n’a pas été fourvoyée par le système ? C’est la règle, il n’y a pas d’exception. Tous ont vécu de la ponction sur la rente et ont obéi aux ordres. Une personnalité politique connue chargée d’organiser des élections propres et honnêtes » aurait déclaré un jour nous avons été les harkis du système ». Le système est corrupteur dans son essence. Sa façade est en faïence en carton-pâte mais l’édifice est en béton armé ».Il repose sur des fondations antisismiques devant survivre aux évènements et aux hommes ». Un système qui place les intérêts des clans au pouvoir au-dessus de la nation. La nation devant s’identifier à son Etat, elle doit le subir. Pour les jeunes âgés de moins de trente ans n’ayant pas vécu les affres de la colonisation, les drames de la guerre civile, et les délices des années fric de la corruption, représentant plus de la moitié de la population, le système n’est rien d’autre qu’une bâtisse en ruine qui risque de s’écrouler à tout moment sur eux. Ils veulent la démolir et reconstruire une nouvelle république conforme à leur propre logiciel. Un changement radical, tetnahaw gaâ ». Le patriarcat a fait son temps. Le matriarcat est en femmes ont investi massivement le marché de l’emploi, elles marchent côte à côte avec l’homme. Elles scandent les mêmes slogans dans l’unité et dans l’action. Leur arme de destruction des dictatures est la non-violence. Face au pacifisme des citoyens, le pouvoir est désarmé. Ses forces de répression ne lui sont d’aucune utilité. Ses services de renseignements inopérants, Ses laboratoires désuets. Une révolution est en marche pour un monde nouveau, fait de fraternité, de paix et de prospérité. Les jeunes ne veulent plus finir dans le ventre des poissons de la méditerranée, ils ont décidé de se débarrasser de ce poison qu’on appelle système qui les répriment, les oppriment, les empêchent de respirer et de vivre dans un pays qui est le leur pays où il fera bon de aînés n’ont fait que plébiscité des choix décidés ailleurs pour rentrer dans les grâces de l’occident, leur maître à penser. Ils ont tourné le dos à leur peuple considéré comme un éternel immature. Il n’y a pas de plus aliéné qu’un cerveau colonisé ». Les élections sont destinées en fait à masquer la nature véritable des régimes autocratiques au regard de l’étranger qui n’est pas dupe. Un curé aurait dit à ses paroissiens si ma soutane était en bronze, vous entendrez sonner les cloches ». Le peuple non plus n’est pas dupe, il sait que dans une école, les morts votent ! » ; par contre dans la rue, seuls les vivants votent ! », La participation massive aux marches de vendredi est un referendum à ciel ouvert pour dire système basta ». Les élections ne sont en vérité que des cravates portées par des hommes en djellaba. L’une est formelle, l’autre est fondamentale. Les dirigeants arabes portent des djellabas plus amples pour se mouvoir et plus simple à revêtir qu’un costume de trois pièces indépendantes le législatif, l’exécutif et le judiciaire. La cravate sur la djellaba, cela fait folklore, un folklore de mauvais goût. Si la djellaba cache les difformités, le costume les met en relief. De la modernité, nous n’avons retenu que les apparences et de l’islam que le rituel. L’occident vit sur des mensonges, l’orient dort sur des vérités ». Pour les occidentaux Deux heures de justice d’un infidèle valent mieux qu’un an de tyrannie en terre d’islam ». Pour les orientaux Le monde est un jardin dont la clôture est l’Etat. L’Etat est un gouvernement dont la tête est le prince, Le prince est un berger qui est assisté par l’armée. L’armée est faîte d’auxiliaires entretenus par l’argent. L’argent est le moyen de subsistance fourni par les sujets. Les sujets sont les esclaves qu’asservit la justice. La justice est le lien par lequel se maintient l’équilibre du monde ».L’armée est au service et obéit à celui qui la finance. L’Algérie ne vit que grâce aux revenus pétroliers et gaziers. Qui s’approprie les gisements décide de l’affectation des revenus. Ils sont la propriété de l’Etat et non de la nation. La rente est devenue un enjeu de pouvoir. Qui investit l’Etat s’accapare des ressources de la nation. Tous sont intéressés par la zerda », personne n’est concerné par la touiza »Par Dr A. Boumezrag.

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